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Maîtriser l'alimentation hivernale de votre troupeau

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L’alimentation est un poste important dans vos dépenses, mais c’est également la base de la bonne santé et des performances de votre troupeau. La vigueur et l’immunité des veaux, la reproduction, la croissance des animaux sont autant de points sur lesquels la nutrition est le facteur déterminant. C’est pourquoi elle doit avoir toute votre attention.

Alimentation hivernale

Il est important de veiller à ce que les vaches disposent de rations adéquates. De l’eau à disposition, du sel et la fibre feront ruminer correctement les animaux. Ensuite, la couverture des besoins est nécessaire pour ne pas risquer les problèmes sanitaires (difficultés de vêlage, diarrhée de veaux…), ne pas pénaliser la production laitière et diminuer les risques de troubles de reproduction.

Les fourrages de moindre qualité de 2016 ont engendré de nombreux retards dans les vêlages. Les vêlages pourront se regrouper dans les années à venir, à condition de maîtriser l’alimentation autour du vêlage. Rappelons que les besoins des vaches allaitantes sont très élevés en fin de gestation, mais que la capacité d’ingestion est diminuée par la place que prend le veau. Il faut alors « concentrer la ration sur les trois dernières semaines avant le vêlage ».  Cela est d’autant plus vrai sur les primipares. En lactation, les capacités d’ingestion remontent. Il est alors moins difficile de couvrir les besoins.  Concernant les génisses, les femelles d’un an ont des besoins de croissance élevés et une très faible capacité d’ingestion. Aussi, réservez-leur une partie des fourrages les plus riches dont vous disposez. Les génisses de deux ans ont une capacité d’ingestion plus grande, ce qui permet de couvrir leurs besoins plus facilement.

LA CHAMBRE D’AGRICULTURE VOUS ACCOMPAGNE DANS LA GESTION GLOBALE DE L’ALIMENTATION DU TROUPEAU

Les fourrages de cette année semblent être de meilleure qualité que l’an passé, des économies de concentrés peuvent sans doute être réalisées. Mais la sécheresse estivale a provoqué une distribution importante de fourrages jusqu’à aujourd’hui. Comment gérer les fourrages et l’alimentation de votre troupeau cet hiver ? Le contexte commercial plus que tendu ne fait qu’augmenter les besoins de  maîtriser au mieux son alimentation. Aussi, la Chambre d’agriculture de l’Allier se mobilise pour accompagner les éleveurs. 

Examiner de manière globale l’alimentation du troupeau peut permettre de mieux passer la période hivernale. Dans ce cadre, des Journées Rencontre Nutrition sont organisées à Montluçon le 4 décembre après-midi, à Villefranche-d’Allier le 5 décembre et à Lapalisse le 7 décembre. Mais aussi des permanences analyses toute l’année et des formations sur l’alimentation du troupeau et le pâturage tournant. De plus, nous vous proposons des prestations individuelles : du calcul de ration au suivi personnalisé, des prestations existent pour répondre à vos besoins.

➜ Pour tout renseignement, ou pour prendre rendez-vous, contactez l’Unité élevage de la Chambre d’agriculture :

- Moulins, 04 70 48 42 42 : Amélie Bouchant (bovins viande), Franck Doriat (BV), Daniel Lafaye (BV), Jean-Philippe Garnier (bovins lait) et Karelle Tourret (ovins) ;

- Lapalisse, 04 70 99 79 50 : Francis Bougarel (BV) et Franck Vernezy (BV) ;

- Montluçon, 04 70 28 92 20 : Fabien Plasson (BV) et Bernadette Vignaud (ovins) ; - Villefranche-d’Allier,  04 70 07 09 60 : Nicolas Deux (BV).

 

 

ALLIER ÉCONOMIE ET PERFORMANCES DANS LA NUTRITION DU TROUPEAU BOVIN

Le suivi proposé permet d’aborder l’alimentation globale du trou-peau. Les objectifs sont fixés dès les premières visites avec l’éleveur. L’accompagnement sur deux ans, avec 3 à 4 visites par an, permet de connaître l’exploitation et d’aller plus loin que le simple calcul de rations. Lors des visites, observations des animaux et discussion avec l’éleveur sont les maîtres mots. « L’avantage de travailler dans la durée, c’est qu’on peut s’adapter. Nous envisageons l’alimentation dans sa globalité. Besoins des animaux, observations, discussions, calculs des stocks disponibles, planning fourrager… et bien sûr, la dimension économique reste la priorité. » précise Amélie Bouchant, conseillère en alimentation. Suivant les besoins de chacun, un travail sur l’alimentation « immédiate » est effectué avec l’éleveur, mais également une réflexion de fond sur les fourrages, l’alimentation hivernale et le pâturage.

➜ Modalités : suivi sur 2 ans, 3 à 4 visites par an, 3 analyses offertes par an